Méthodes de pêche
La pêche professionnelle est constituée d’une multitude de techniques différentes. Nous vous présentons les spécificités et intérêts de chacune d’entre elles.
La pêche au chalut
Le chalut est un énorme filet conique tracté par un bateau, le chalutier à l’aide de funes (câbles métalliques). Il permet la capture d’une grande diversité d’espèces. En profondeur (chalut de fond), il permet de capturer des poissons tels que la lotte, le colin ou le cabillaud. Entre 2 eaux (chalut pélagique), ce sont des espèces telles que le thon, le bar ou la sardine qui sont pêchées.
La pêche au filet
Le filet est une bande de mailles rectangulaire comprenant une ou plusieurs couches, les nappes. Il est placé verticalement dans l’eau pour barrer la route des poissons qui s’y prennent par les ouïes. Pour rester vertical il est tendu par des flotteurs sur le bord supérieur et par des plombs sur le bord inférieur. Le filet peut être flottant s’il est statique ou dérivant s’il est tracté par un bateau, le fileyeur. En fonction de sa hauteur, de sa couleur et de la taille de sa maille, des espèces différentes seront pêchées avec le filet.
La pêche au filet - Source Ifremer
La pêche à la bolinche
La bolinche est un filet particulier : elle entoure les bancs de poisson. Le bateau auquel la bolinche est fixée décrit un cercle autour d’un banc(sardines, anchois) pour le capturer. Puis, un filin situé sur la partie inférieur est fermé pour obtenir une poche dans laquelle les poissons sont prisonniers. La senne est une bolinche utilisée pour les espèces de plus grande taille comme le thon.
La pêche à la bolinche - Source Ifremer
La pêche à la ligne
Les lignes sont des cordes terminées par un hameçon appâté suspendues verticalement. Les bateaux ligneurs sont chargés de les relever. Une variante de la pêche aux lignes est la pêche aux cannes que l’on retrouve à bord du bateau. Cette dernière technique est souvent utilisée pour la pêche au thon.
La pêche à la traine
La pêche à la traine utilise des lignes tractées derrière un bateau. Cette technique est utilisée à proximité de la surface et entre 2 eaux.
La pêche à la palangre
La palangrier est un bateau permettant de pêcher à la ligne plusieurs poissons. La raie, le congre, la dorade, le grondin et le merlan sont par exemple capturés avec une palangre de fond alors que le bar, le thon et l’espadon sont pêchés avec une palangre flottante.
La palangre est composée d’une ligne principale sur laquelle est fixé des avançons* avec des hameçons appâtés. Elle est déployée entre deux bouées, laissée sur place pendant quelques heures, puis relevé par le palangrier.
*Un avançon est un morceau de ligne entre le fil de pêche et l’hameçon.
La pêche à la nasse
La technique de la nasse est pratiquée le long des côtes pour capturer les crustacés. La nasse est un casier, constituée d’une armature recouverte d’un treillis. Elle est lestée de pierres pour rester au fond et contient des appâts fixés à l’intérieur. Une fois à l’intérieur l’animal est bloqué et ne peut pus ressortir. Pour ne pas égarer le casier, celui-ci est relié par une corde à un flotteur. Ils sont régulièrement relevés par des caseyeurs.
La pêche à la drague
La drague est une structure métallique qui racle les fonds marins pour pêcher coquillages et poissons fouisseurs.
Toutes ces techniques sont spécifiques à une profondeur donnée et donc à des espèces données :