La pêche au chalut
Le chalut est un énorme filet conique tracté par un bateau, le chalutier à l’aide de funes (câbles métalliques). Il permet la capture d’une grande diversité d’espèces.
Les deux types de chaluts les plus utilisés en France sont :
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le chalut de fond, qui permet de capturer des espèces de fond telles que la lotte, la sole ou le cabillaud.
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le chalut pélagique, utilisé pour pêcher des espèces vivant en banc entre le fond et la surface de l’eau telles que le thon, le bar ou la sardine.
Ces techniques permettent de pêcher des poissons, céphalopodes et crustacés selon leur taille et leur habitat. Le maillage, la forme et l’ouverture du chalut garantissent une démarche de plus en plus sélective, en constante amélioration de la part des pêcheurs.
La pêche au filet
Le filet est une bande de mailles rectangulaire appelé filet maillant. Il est placé verticalement dans l’eau à l’aide de flotteurs et de lests. Ainsi, les filets permettent d’attraper poissons ou crustacés de façon sélective, le maillage étant adapté à la taille des espèces recherchées telles que la lotte, la raie ou encore la langouste.
Le filet peut être flottant s’il est statique ou dérivant s’il est tracté par un bateau, le fileyeur.
Cette pêche est qualifiée de “dormante” car elle ne nécessite aucune action du pêcheur excepté la dépose et la remontée du filet.
La pêche à la drague
La drague est une poche en filets ou anneaux métalliques qui racle les fonds marins pour pêcher coquillages et poissons fouisseurs. Les dents métalliques de la drague permettent de déterrer les coquillages enfouis dans le sédiment.
Cette technique est propre à la pêche des coquillages comme la coquille Saint-Jacques ou la palourde.
La poche en métal est munie d’anneaux dans la dimension permet de sélectionner uniquement les gros individus et de relâcher les plus petits, hors taille de capture. Ceci permet de préserver la durabilité de cette activité.
La pêche au casier (ou à la nasse)
Les casiers ou nasses sont des pièges déposés sur les fonds marins. Ils permettent de pêcher mollusques et crustacés comme le bulot, la crevette, le tourteau, le homard et certains céphalopodes comme la seiche.
Il existe plusieurs types de casiers en fonction de la taille des espèces recherchées. Ces casiers sont constitués d’une structure rigide recouverte de filet et d’une ouverture. Pour attirer la proie, un appât est placé à l’intérieur du casier.
Cette technique de pêche a peu d’impact sur les fonds marins. Les espèces capturées en dessous de la taille réglementaire peuvent être rejetées vivantes.
La pêche à la ligne et à la palangre
La pêche à la ligne utilise un ou plusieurs hameçons fixés à l’extrémité de la ligne.
La pêche à la palangre utilise une ligne mère sur laquelle sont fixés plusieurs hameçons à intervalles réguliers. Elle peut être maintenue sur le fond à l’aide d’ancrages (palangre dérivante) ou à la surface à l’aide de flotteurs (palangre flottante).
La pêche à la ligne comme à la palangre permet de pêcher le bar, le lieu jaune, le merlan, le merlu, le thon rouge ou encore le tacaud et le congre.
Comme la pêche au filet, ces techniques sont qualifiées de "dormantes".
Noémie de Luximer